Lily marchait d'un pas pressant dans les rues de Godric's Hollow. Dumbledore habitait dans la même ville qu'elle. Elle aurait pu se rendre chez lui en transplanant, ca lui aurait éviter de se fatiguer à travers maintes et maintes rues... Mais faire ca lui permettait de se détendre et de laisser son esprit divaguer en toute liberté, pendant que ses pieds bougeaient sans qu'elle s'en rende vraiment compte.

En effet, elle avait l'esprit occupé. Elle avait vu Albus, avant se rendez-vous. Evidement, elle ne l'avait pas vu en tête à tête, elle lui avait juste adresser que quelques mots, rien de plus. Puis elle avait reçu cet hiboux, lui demandant courtoisement quand elle était libre et si elle voulait bien prendre le thé avec lui, un après-midi calme, si on pouvait dire ca. Le monde était en ébulition, tout avait changé, elle était vivante.

Mais si ele connaissait bien Albus Dumbledore, elle se demandait si il avait changé depuis près de 18ans, bien que 18ans ne parut presque rien aux yeux de Dumbledore, il aurait quand même pu changer... Quoique. En tous cas, si elle le connaissait un minimum, elle savait que Albus ne l'invitait pas que pour prendre des nouvelles d'elle. Il avait autre chose derière la tête.

C'est vrai, elle lui en voulait de l'avoir conseiller de prendre Peter à la place de Sirius, tant d'année auparavant. Elle lui en voulait d'avoir décider de la destinée de son fils, quand les temps étaient sombres. Mais maintenant... Au fond de son coeur elle savait qu'elle pouvait pardonner, et à quel point les choix d'Albus avaient étés bons, et innévitables.

Mais son point de vu aller peut-être bientot changer.

Elle arrivait enfin devant la grande porte des Dumbledore. Elle pénétra dans le jardin, et toca à la porte, en attendant que quelqu'un vienne lui ouvrir...

La porte s'ouvrit, et Dumbledore aparut sur le seuil, un petit sourire acceuillant aux lèvres. Lily sut qu'elle avait raison et que Albus lui voulait quelque chose d'autre. Elle répondit avec un sourire un peu forcé, comme elle n'aimait pas les faire.

-Bonjours Albus, lui dit-telle.

-Ah, ma chère Lily ! Je suis très heureux de te revoir depuis ces longues années. Merci d'avoir pris de ton temps précieux pour venir me rendre visite.
Je t'en prie, entre le thé va refroidir !

Elle entra dans la maison. Elle n'avait pas vraiment changé, elle était exactement la même que dans ses souvenirs, les lampes au même endroit, et le paquet de dragées surprise non plus n'avait pas bougé.

Albus l'invita à s'asseoir sur un siège tout près du canapé et lui proposa une tasse de thé. Elle s'assit, et attendit que le vieux monsieur ai fini de lui servrir.

-Merci, dit-elle quand celui-ci lui tendit la tasse. Rien a changé ici! Tout est à la même place. Elle se dit alors qu'il n'avait pas du vivre ici depuis un bon bout de temps, puisqu'il avait résidé à Poudlard lorsqu'il avait été directeur.

Albus eu un petit rire.

- Malgré toutes ces années, tu n'as pas changé Lily. Tu es toujours aussi ravissante. Tout comme ton fils Harry d'ailleurs... Mais bon, je m'égare, comme tu dois t'en douté, je ne t'ai pas invité dans le seul but de prendre un thé mais plutôt car je te dois la vérité sur un sujet dont tu m'as toujours voulu...

Ce fut au tour de Lily de pousser un petit rire.

-Oui, je m'en suis doutée... J'ai réfléchi, assez pour voir que vous n'avez pas changé, vous non plus. Mais je ne veux pas être venue ici pour vous exprimer ma rencoeur, si c'est ce que vous cherchez.

Lily ne voulait pas que Dumbledore l’entraîne dans ce terrain là. Pourtant elle savait qu'elle y serait emmené, et elle était prête à l’affronter, pourtant elle ne voulait pas de conflit avec Dumbledore. C'est vrai, elle l'aimait, et elle ne savait pas encore si elle allait lui pardonner entièrement...

Elle but une gorgée de thé.

Elle regarda à son tour Albus. Il avait l'air fatigué, fatigué de toute sa longue vie. Elle se dit que peut-être il aurait aimé rester à dormir en haut de la petite colline près de Poudlard, et se reposer définitivement. Elle regarda sa main, et vit qu'elle était noire. Harry lui avait parlé de cette main, de sa maladie. Maintenant que Voldemort était parti, sa main allait surement guérir... Mais elle était en trin de s’égarer.

- Je te connais suffisamment pour savoir que tu n'es pas rancunière mais je sais tout de même que depuis que Voldemort est entrée chez toi dans le seul but d'exterminer ta famille, ta dernière pensée fut que "Dumbledore avait encore une fois donné sa confiance au premier venu sans réfléchir" et pourtant...
A l'époque, Sirius était jeune, il me renvoyait une image de lui-même comme étant un homme cherchant à trouver son identité, non sur de lui dans notre monde si terrifiant... Alors qu'à l'inverse de ce dernier, Peter jeune lui aussi, était plein de vie, incarnait une innocence sans limite, bref, j'étais persuadé que le gardien de votre secret ne pouvait qu'être Peter et pourtant, je me suis trompé...

En disant cela, Dumbledore eu l'air très vieux, encore plus que tout à l'heure. Il avait l'air sincère, mais ca, Lily n'en doutait plus. Pourtant...

- C'est vrai que je pourrais vous en vouloir, pour ce qui c'est passé il y a tant d'années. Mais vous vous trompez, quand vous dites que ma dernière pensée à été pour vous. Je n'est même pas eu le temps de comprendre que c'était Peter qui était impliqué, que Voldemort était déjà chez nous, et avait déjà tuer mon Mari. Mais n'essayer pas de justifier vos choix, Albus. Nous avions accepté, arprès tout, donc c'est autant votre faute que de la notre.
Mais ce pourquoi je vous en veux tant, en réalité, c'est pourquio vous avez ordoner à mon fils d'aller chercher les âmes de Voldemort, pourquoi vous lui avez dit de mourir! Vous ,e saviez pas alors qu'il aller réssusiter, et que tout le monde aller renêtre. Pourquoi?

Elle regarda Albus avec mi-colère, mi-incompréhension.

-...Comme je te l'ai expliqué précédemment, j'ai tenté de m'emparer des Horcruxes mais elles semblaient protégées par un maléfice dont je ne pouvais contrer les effets ; la seule chose que je savais est que Harry, ton fils, était le seul à pouvoir approcher les âmes de Voldemort... Surement à cause de la plume jumelle dans sa baguette... Cela je l'ignore mais sache en tout cas que si j'ai choisi Harry, ce n'est pas pour le condamner à une mort certaine mais plutôt car il était le seul à pouvoir mettre fin à la vie de Voldemort.

En disant tout cela, Lily ne pu s'empêcher de se demander pourquoi il prenait tant de mal à la convaincre.
En fait, depuis le début, Dumbledore était venu pour se faire pardonner, se dit Lily. D'ailleur, cette réaction de la part de Dumbledore n'était si étonnante que ca... Pourtant, auparavant, quand Dumbledore prenait un rendez-vous avez quiquonque, ce n'était que pour aboutir à une fin qu'il avait déjà conçue, et cette fin menerait à quelques chose d'autre pour essayer d'accomplir encore quelque chose d'autre. Pour Lily, voila comment marchait le cerveau de Dumbledore. Et voila aussi ce qui avait changé en lui, depuis près de 18 ans. Ca paraissait plutot évident, puisqu'il n'avait plus d'objectif : le fait que Voldemort sois mort, ca constitue en soit la réussite d'un objectif qu'il s'était fixé il y a bien longtemps... Maintenant, peut-être que Dumbledore souhaite simplement renouer des liens d'amitié avec ceux qu'il avait connu. "Ca parait si simple dit comme ca" se dit-elle. Et peut-être que c'est mieux ainsi.
Alors, fallait-t-il vraiment continuer à lui en vouloir, ou bien lui pardonner? Elle hésitait, partagée entre ces deux choix. Pourtant il fallait bien qu'elle le fasse, ce choix, car Dumbledore était venu juste pour savoir lequel il sera. Pourtant, elle le sait, ce n'est pas un choix grave à faire, ni vraiment très important... Pourtant lui et elle avait été très bons amis dans le passé.
Elle prit une grande respiration en continuant à regarder Dumbledore.

-Peut-être que vous avez raison, après tout...

Elle ne trouvait rien d'autre à dire de plus, car elle ne savait pas comment exprimer ce qu'elle ressentait. Elle pensa qu'elle aurait aimé avoir l'avis de son fils et de son mari, concernant Dumbledore, mais elle n'avait pas pensé à leur demander ca, ca ne lui avait pas effleuré l'esprit.

Puis subitement, elle dit:

- Avez-vous revu Harry, depuis la chute de Voldemort?

- Non, je n'ai malheureusement pas eu le temps de revoir Harry mais ça ne saurait tarder car nous entretenons tous les deux des correspondances depuis quelques jours et ces dernières m'ont chacunes remplis de joie car contrairement à ce que je pensais, Harry n'éprouve aucune distance envers moi !
Je pensais qu'il garderait en tête que c'était par ma faute qu'il fût tué par Voldemort et que ses parents le soient également mais à travers nos différents échanges, Harry n'a à aucun moment montrer qu'il éprouvait envers moi de la haine.

Mouais, se dit-elle.Lily savait que Dumbledore ne mentait pas, au sujet de Harry. Elle decida de prendre ses distances avec Dumbledore. Peut-être que ca lui suffirait, et qu'elle pourrait discuter plus librement avec son fils et sont mari de ce sujet. Elle n'était pas à l'aise, et avait envie de partir le plus tôt possible.
Elle reposa ca tasse de thé à moitié vide sur une soucoupe en porcelaine, comme Dumbledore venait de le faire.

- Dis moi Lily, y'a t-il autre chose qui te tracasse ? Veux-tu que je t'éclaire sur un sujet particulier ? Je te demande cela car je sens en toi une profonde incertitude.

Lily ne voyait pas se qu'elle pouvait demander à Dumbledore, et n'avait de toutes manière aucune envie de savoir quoique se soit de plus. Elle se dit que Harry en savait autant que Dumbledore sur tout, alors si jamais elle avait une question, elle le lui poserait et se serait mieux. Elle avait compris ce que voulait Dumbledore, à la manière d'avoir dit que son fils et lui entretenaient de bonnes relations. Elle répondit donc :

-Merci, mais je n'est pas besoin d'aide. Elle lui fit un sourire, quoiqu'un peu forcé encore une fois.

- Eh bien, je pense que nous allons nous arrêter là. Pour aujourd'hui en tout cas car sache que ma porte est toujours ouverte et que je serais toujours là pour t'écouter, te soutenir et répondre à tes questions...
Et puis, si tu ne souhaite pas me revoir physiquement, je vais bientôt m'acheter un hiboux, nous pourrons donc échanger par lettre. Tout cela bien entendu si tu le souhaite.

-J'y réfléchirais, Albus. Merci de m'avoir invité, ca m'a éclairci les idées.

Sur ce, Lily se leva et Dumbledore fit disparaître le fauteuil sur lequel elle était assise quelques secondes plus tôt. Ils échangèrent quelques formules d’au revoir et de politesse, quoiqu'assez formelles, et Lily parti de la maison des Dumbledore. Elle avait hâte de discuter avec son fils et son époux.