ASTORIA GREENGRASS

« Feat : Ashley Benson »

SON CARACTÈRE ?

Astoria n'est pas aussi complexe qu'on le prétend. Elle a ses principes et ses habitudes comme tout être doté de conscience. Authentique, la jeune fille se sent parfois en marge des autres mais elle ne changera rien en sa manière de voir les choses. Être unique n'a jamais été son grand but mais il n'est rare de la voir se distinguer par rapport aux personnes qu'elle côtoie, chose qui lui donne un petit côté mystérieux et inaccessible. Oh oui, inaccessible. Il est judicieux de préciser qu'Astoria n'est pas facile à vivre. Plutôt solitaire, la jeune élève s'est convaincue depuis longtemps qu'elle n'avait besoin de personne pour vivre sainement - seule sa famille semble sortir du lot, car elle lui voue une tendresse inouïe. Elle a depuis longtemps appris qu'avoir des personnes qui tournent autour de soi ne peut que rapporter des problèmes. Le genre humain ne connait que la trahison pour arme. Astoria a tant été déçue, elle préfère s'effacer à présent. Ses relations avec l'autrui se résument donc à une réserve polie qui se mut rapidement en indifférence dès que la personne s'éloigne de son champ de vision.

Bien souvent, on la juge arrogante et snob puisqu'elle ne prête pas grande attention aux autres. Ce qui n'est pas le cas. Ses proches en témoignent bien franchement. Astoria est d'une douceur bien étonnante avec les personnes qu'elle admire et qu'elle porte en son coeur. Il est surprenant pour les étrangers de voir le changement qui opère en son comportement face à ses proches : ses sourires bien rares d'habitude se font mutins et complices, une flamme nouvelle apparaît dans ses yeux bleus et dans sa voix auparavant si impassible, glisse tendrement, caressante, sensuelle. Seule la musique produit le même effet sur elle. A croire qu'elle est destinée à porter le même masque flegmatique le plus clair de son temps. Mais elle ne s'en plaint pas vu qu'elle ne se préoccupe pas du tout de ce qu'on pense d'elle.

A part cela, Astoria est dotée d'un caractère plutôt rebelle. Essayez donc de lui imposer quelque chose et vous verrez bien clairement sa réaction. A la manière dont elle voit les choses, personne (même pas ses proches) n'a le droit d'interférer dans ses affaires. Ses décisions, elle les prend toutes seules. Si un jour, elle vous demande conseil (chose qui n'arrivera que dans les pires occasions), sachez qu'elle vous voue une confiance aveugle. En opposition, la jeune fille est du genre calme. Elle cherche souvent la tranquillité et possède un sens fou de maîtrise de ses émotions. Par contre, elle s'énerve facilement lorsque son orgueil est blessé. Attaquez-la sans pitié en la critiquant fortement et vous aurez en face de vous une lionne sauvage et sur le pas de la guerre. D'un autre côté, la jeune Greengrass n'est pas lâche mais protège tout de même ses arrières. Elle n'est pas folle de se jeter dans la gueule du loup. Elle est prudente et réfléchie.

Malgré le fait qu'elle ne correspond pas forcément à la jeune fille délicate dont rêve chacun, Astoria possède un bon fond. Même si peu osent le faire - puisqu'on la juge à tort - ceux qui lui ont demandé de l'aide n'ont presque jamais eu de refus. J'ajouterai aussi que la jeune fille, malgré sa discrétion, est très observatrice. Même si elle ne se fait pas remarquer, ses sens sont à l'afflut ; elle en sait souvent bien plus qu'on ne le croit.

SON PHYSIQUE ?

Comme la plupart des Greengrass, Astoria possède des cheveux blonds. Ils sont longs et ondulent en cascade sur ses épaules. Ses yeux sont son arme la plus fatale. Des perles claires qui lui donnent un air doux. Astoria respire l'innocence. On se trompe toujours à son égard lorsqu'on la juge sur son physique. Derrière l'image angélique qu'elle offre, se cache une jeune fille qui sait ce qu'elle veut. On admire bien souvent sa peau de pêche, sans défaut. Astoria n'est ni grande ni petite et se situe vers la moyenne avec son mètre soixante-cinq. Elle est loin d'être maigrichonne et respire la santé.

Elegante sans pour autant trop faire, Astoria se vêtit selon son humeur. Elle affectionne plus particulièrement les teintes sombres. Le bleu marine est sa couleur favorite. Les écharpes sont son petit penchant. Elle adore ça.

SON HISTOIRE ?

Je suis née et j'ai toujours vécu à Oxford. Mes parents possédaient un vieux manoir hérité par des ancêtres de nos branches Greengrass où se sont produits les majeurs évènements marquants de mon enfance. Aussi loin que mes souvenirs m'emportent, la personne omniprésente dans ma mémoire demeure ma grande soeur Daphné. Ce fut ma compagne de jeu, mon chef de troupe, mon éternel soutient. Mon admiration pour elle n'a cessé d’accroître avec le temps, je la tenais pour modèle et elle ne semblait pas en être surprise. Au contraire, elle me prit en charge, participant à mon éducation au même titre que mes parents. Grâce à elle, j'acquis ma méfiance naturelle envers les étrangers et un charisme dont je peux être fière.

Je ne dis pas que mes parents ont été absents dans ma vie. Au contraire, ils m'ont toujours chéri et porté en leur coeur, comme ils le faisaient pour Daphné. Mes géniteurs n'ont cessé de me rappeler la noblesse de mon nom et la valeur du sang qui coulait dans nos veines. Très jeune, j'appris à dédaigner les personnes différentes de mon titre. Les traîtres à leur sang, les nés-moldus ne présentaient pour moi qu'une cour de roturiers qui ne méritaient pas mon attention. Je ne les persécutais guère au grand jour, conscient de garder mon image inaltérable, mais je leur vouais tout de même un mépris total.

Je dus quitter ce joyeux univers à mes onze ans, puisque j'étais censée poursuivre mes études à Poudlard. Je ne pouvais qu'être ravie, j'allais rejoindre ma soeur qui était mon aîné d'un an... Je m'imaginais déjà nos quatre cents coups ensemble, les nouvelles choses qu'elle allait m'apprendre ; il faut dire que son absence m'a pesée lorsqu'elle fut amené à quitter la maison. Puis ses récits à propos du château avaient fait travailler mon imagination, ma curiosité avait été attisée, j'avais hâte que les histoires de ma soeur s'en trouvent vérifiés. Mais surtout, j'avais hâte d'être réparti.

Ma famille entière - sinon quelques exceptions - est passée par Serpentard. Au fond de moi, je sentais que ma place ne serait que parmi les Verts et Argent. Ambitieuse à souhait, prudente et méfiante, je ne fus pas surpris lorsque le choixpeau clama la maison de Salazard dès qu'il fut posé sur ma tête. Un sourire fier, teintée d'une arrogance enfantine se dessina sur mes lèvres tandis que j'allais rejoindre ma nouvelle famille. Je m'installai près de Daphné lors du banquet qui me présenta dignement à ses compagnons. Cet instant est immortalisé dans ma mémoire à jamais, je n'oublierais surement pas la fierté que je ressentais à cet instant. Une fierté que je n'arrive pas à expliquer jusqu'à maintenant. Cependant, ce fut cette soirée seule où je me frottai aux amis de ma soeur. Doucement, je fus amenée à clamer mon indépendance et à voler de mes propres ailes. L'élite, représentée par Daphné et ses amis, n'a jamais cherché à me compter parmi eux. Et de même, je restai loin de cette fratrie dont je me méfiai un peu.

A Poudlard, je puis dire avec modestie que j'étais une élève qui frôlait l'excellence. Les professeurs gardaient un oeil bienveillant sur moi ; mon ambition semblait ne point leur avoir échappé. Soignant ma réputation comme si ma vie en dépendait, je dissimulais jalousement tout évènement qui pourrait menacer mon image. Certes, mes fréquentations et mes moindres gesres étaient loin d'être tous corrects mais j'avais le don de ne jamais agir au vu de tous. Beaucoup ont souffert de s'être mis en travers mon chemin, je n'hésitais pas à les faire tâter de ma baguette magique. Je suis une arriviste et une très mauvais perdante, peu m'importe le nombre de têtes qui tombent avant que je n'arrive à mes buts. En revanche, toute cette transition vers le sommet ne reste généralement connue que de moi et de mes petites victimes. Menaces, chantages, tous les moyens sont bons pour garder mes agissements secrets.

Parmi mes camarades, je n'avais que peu d'amis... et je les sélectionnais avec soin. On me tenait pour la jeune fille effacée et discrète. J'alimentai ce préjugé en restant le plus souvent seule. J'adore la tranquillité et y tiens farouchement. Le bruit me torture et mon besoin de solitude se manifeste bien souvent. Mais malgré tout, je n'étais pas antisociale. Charismatique et à l'aise en société, je ne manque pas de bons procédés pour alimenter une bonne discussion. Mais malgré tout, je me retenais à une réserve polie doublée d'une grande indifférence.

Mes années à Poudlard furent rythmées par une monotonie douceâtre. Les ans passèrent sans qu'un grand évènement se produise.. jusqu'à ma sixième année. L'année de la grande guerre. Sous l'ordre de mon père, je ne pris guère part à la bataille. Mes parents n'étaient pas des Mangemorts. Ils soutenaient les idées du Lord sans pour autant prendre son parti. Aussi, je n'assistais pas au massacre qui suivit au château. La perte du Seigneur des ténèbres ne me fit ni chaud ni froid. J'espère seulement que les choses seront plus stables.. même si j'en doute fortement.

MON VRAI MOI