Accoudé au comptoir, Nikolaï reprenait des forces après un long voyage en balai, et un arrêt au stade de quidditch ou quelques anciens spectateurs de matches internationaux l'avaient reconnu. Quelques autographes avaient suffi à lui rappeler la belle époque, il allait désormais faire passer le mal aux fesses causé par les sept mille kilomètres en balai dans un whiskey double servi à L'Embulatoire, nom de pub qui le laissait totalement indifférent, c'était simplement le plus proche de sa localisation. Accoudé a un bar en bois brut, sa veste noire sur les épaules, son chapeau melon sur la tête, et sa baguette prête a l'emploi dans un petit harnais a son poignet qui comportait un petit ressort capable de lui glisser sa baguette dans la main d'un simple mouvement de poignet.

- Patron, y aurait-il moyen de manger quelque chose?
- Mais bien sur! Que voulez-v...ATTENTION!

Une jeune femme aux cheveux roses . C'est tout ce qu'eut le temps de voir Nikolaï en se retournant. Une jeune femme aux cheveux roses qui lui tomba dessus. Il eut à peine le temps de pousser son verre de Whiskey que l'inconnue ne lui percute les jambes, le fauchant involontairement dans sa chute. Il s'appuya sur ses bras et executa une roulade de côté en se relevant, puis constata que son verre de whiskey avait chu du bar en même temps qu'elle se cognait contre le meuble. Grommelant dans une barbe inexistante, Nikolaï tendit tout de même la main à l'inconnue.

-Nymphadora, c'est la quatrième fois cette semaine que tu te prends les pieds devant ce bar! J'espère que tu n'es pas tombée amoureuse d'un meuble, tout de même! lanca le patron d'un air gentiment moqueur, allez, va, je t'offre le remontant!
- Nymphadora...Nymphadora Tonks, l'auror? C'est un honneur de vous rencontrer! relevez-vous donc!

Tonks était partit vers l'Embulatoire. Le patron, un homme assez fort, était un ami qu'elle n'avait pas beaucoup vu avant que tout le monde reviennent à la vie... Elle rattrapait son retard en le rendant visite plusieurs fois par semaine. Certes, l'endroit lui donnait la chair de poule, mais le barman lui offrait les verres. Elle avait pour habitude de prendre quelque chose de non-alcoolisé, ou de très peu fort.
Dora entra dans le pub. Elle fut parcourue d'un frisson, comme à chaque fois qu'elle entrait. La musique et les discutions mouvementées lui arrivèrent jusqu'à ses oreilles. Elle avait maintenant l'habitude de ce bruit de fond, mais elle n'aimait vraiment pas ça. Enfin...

Elle avait, une fois de plus, oublié la petite marche...

- ATTENTION!

Tonks avait juste eu le temps d'entendre son ami le prévenir, qu'elle tomba sur un inconnu et renversa le verre qui était sur le comptoir deux secondes plus tôt. Elle se cogna contre le meuble, et sentit un bleu se former sur son avant-bras.

- Nymphadora, c'est la quatrième fois cette semaine que tu te prends les pieds devant ce bar! J'espère que tu n'es pas tombée amoureuse d'un meuble, tout de même! Allez, va, je t'offre le remontant !
- Combien de fois t'ai-je dis de ne pas m’appeler Nymphadora !
- Nymphadora...Nymphadora Tonks, l'auror? C'est un honneur de vous rencontrer! relevez-vous donc!

Pour la première fois, elle regarda plus en détail l'homme qu'elle avait bousculée : assez grand, mystérieux, vêtu de noir, seul le rouge contrastait avec son étrange accoutrement. Le chapeau melon, tombé un peu plus loin, était sans doute le sien. Noir lui aussi.

- Heu, oui c'est moi...

Elle était à la fois intéressée, et exaspérée. Jamais personne ne s'était vraiment intéresser à elle, juste une troupe de fans hystériques qui lui avait tendu une embuscade en pleine rue. Heureusement que Remus était avec elle, sinon elle aurait été étouffée sous le poids de ces fous. Mais lui proposer de se relever était un peu décallé, évidement qu'elle allait se relever.
Elle se leva, et d'une simple pensée, arrangea son hématome. Voilà, ni vu ni connu. Elle avait l'habitude ce se genre de situation, ce n'était ni la première fois, ni la dernière fois que cela lui arrivait.

Tonks s'assit sur une chaise haute, et attrapa le verre que lui tendait le patron.

- Merci.

- Nymphadora Tonks...Heureux hasard que de vous croiser maintenant, vous m'eussiez probablement combattu, il y a trois ans. Nikolaï Karkaroff. Frère d'Igor Karkaroff et ex-professeur de duel à l'institut Durmstrang

Nikolaï n'eut pas longtemps à réfléchir. Nymphadora Tonks, si l'on excepte sa maladresse légendaire, était célèbre pour être métamorphomage. Et ça, c'était interessant. Très interessant quand on considérait que Nikolaï aurait besoin de professeurs de renom pour donner des cours. Et s'il arrivait à faire entrer Nymphadora dans l'équipe enseignante de Poudlard à sa réouverture, cela donnerait à l'école un prestige plus que necessaire pour faire venir des élèves de tous les horizons. Nikolaï ne la quittait pas des yeux. Devait-il lui parler de son projet tout de suite? Dans ce pub quelque peu miteux (bien que le tenancier soit d'une grande sympathie, il fallait admettre que l'endroit manquait de classe)? Nikolaï réfléchissait en jouant à rentrer et sortir sa baguette du harnais qui la retenait à son poignet, comme pour lancer un sortilège vers le sol. Il ne reverrait peut-être pas Nymphadora Tonks une fois sorti de ce bar. Il n'avait pas le choix. Il fallait qu'il lui parle maintenant...Mais à l'abri des oreilles indiscrètes.

- Miss Tonks, connaitriez-vous un endroit où nous pourrions parler tranquillement, je vous prie? Je dois vous entretenir d'une affaire importante.
- Vous pouvez aller dans l'arrière-boutique, si vous voulez! Je l'ai vidée cet après-midi!

Nikolaï remercia d'un signe de tête le barman et régla ses consommationsqui lui avaient coûté deux gallions, avant de glisser sa baguette dans la poche du manteau que portait Nymphadora en se levant, lui chuchottant en même temps "Maintenant, vous êtes la seule armée".  Il ramassa son chapeau, son verre tombé, et regretta de ne pas avoir pu en vider le contenu de sa bouche, laissant aux rats le soin de s'occuper du liquide au sol. Les rats. Quels animaux fascinants que les rats! Pour les humains, la seule évocation de leur nom évoquait le dégout, pourtant ces animaux étaient plus propres que certains homo sapiens sapiens, et leur organisation pourrait faire palir d'envie les dirigeants du monde des humains : elle, au moins, ne changeait pas du jour au lendemain, et le peuple ne se révoltait pas. Sur cette pensée, Nikolaï eut un sourire et ouvrit la porte de l'arrière-boutique.

-Les dames d'abord.

- Nymphadora Tonks...Heureux hasard que de vous croiser maintenant, vous m'eussiez probablement combattu, il y a trois ans. Nikolaï Karkaroff. Frère d'Igor Karkaroff et ex-professeur de duel à l'institut Durmstrang.
- Surement...

En faite, Tonks ne savait pas du tout qui il était, et s'en fichait éperdument. Elle commença à siroter sa boisson. Qu'etait-ce ? Tonks n'en n'avait pas la moindre idée, néanmoins elle trouva cette boisson fort bon.

- Miss Tonks, connaîtriez-vous un endroit où nous pourrions parler tranquillement, je vous prie? Je dois vous entretenir d'une affaire importante.
- Vous pouvez aller dans l'arrière-boutique, si vous voulez! Je l'ai vidée cet après-midi!

NNNNIIIIIAAAA !! Le patron n'avait pas du mesurer l’ampleur de ses paroles. Il la laissait avec un gens du plus étrange dans un petit lieu confiné ? Mais il avait perdu la raison le pauvre homme...

Nikolai lui glissa sa baguette magique dans sa poche, avant de lui glisser deux-trois mots. Il était privé de baguette, mais ne restait pas moins dangereux. Elle attrapa son verre, et s'en allèrent vers l'arrière boutique, en glissant "Pauvre fou" au patron. Elle avait sa main sur sa poche, où il y avait à présent deux baguettes. Au cas ou...

- Les dames d'abord.

Il est peut être bizarre, mais au moins il est poli...

Ils entrèrent dans la pièce, Dora la première. Et encore une marche qu'elle n'avait pas vu. Elle perdit l'équilibre, mais se rétablit à temps, en prenent bien soin de me pas renverser sa précieuse boisson. Et voilà, encore une fois couverte de honte...
Ils s'assirent sur une table. On n'entendait presque plus les discutions de la salle, mais elle aurait préféré entendre les voix si rassurantes des gens, plutôt que ce silence si désagréable. Elle décida de le rompre en demandant :

- Donc, monsieur Karkaroff, que vouliez vous me dire ? Es-ce si urgent ?

Il y avait interet à ce que cela soit urgent, sinon, elle aurait réduit l'homme en paté pour chien. Au moins. Qu'elle aurait jeté aux rats. Na.

Elle posa son verre, déjà presque vide, qu'elle tenait encore jusque là dans ses mains, si violemment que la table trembla. Ses yeux étaient devenus noirs, sans qu'elle y prenne attention.

- Oui, c'est urgent, nous ne nous recroiserons peut-être jamais. Ce projet est secret, mais...Je compte bien remettre Poudlard à pied d'oeuvre, et pour cela, j'ai besoin d'enseignants compétents et jouissant d'une certaine renommée. Ni l'une ni l'autre de ces conditions ne semble rester à remplir dans votre cas, alors je vous le demande : accepterez-vous de devenir professeur de metamorphose à Poudlard lors de sa réouverture?

Nikolaï, comme à son habitude, avait lâché ces phrases avec un détachement et un calme impressionnants. surtout si l'on considère que Nymphadora Tonks était désormais armée de deux baguettes, et semblait plutôt en colère, au vu du changement subit de la couleur de ses yeux ainsi qu'à sa manière de poser son verre sur la table. Verre qui manqua d'ailleurs de se briser au contact du meuble de bois. L'ex-professeur à l'institut Durmstrang s'adossa tranquillement à un mur en lançant son chapeau sur la table dans un mouvement délicat, qui envoya le couvre-chef se poser à très exactement cinq centimètres du verre de l'auror. Comme à son habitude, le russe ne lachait pas du regard son interlocutrice, plongeant dans le regard noir de celle-ci son regard bleuté et noir, conféré par des lentilles de contact à motif, déformant ses iris afin de rendre carrément insupportable un duel de regard contre sa personne. Bien utile contre ceux qui se croient durs de durs, et qui finissent la plupart du temps encore plus mous qu'une omelette bien baveuse. Ou qu'une femmelette bien fainéante.

- J'ai déja à mes côtés le début d'une petite équipe. Un professeur de potions, un professeur de botanique, un autre d'histoire de la magie, ainsi qu'un d'enchantement, et j'occupe personnellement les taches de professeur de vol comme de duel. Nous avons besoin de professeurs comme vous, Miss Tonks. Que ce soit Albus Dumbledore ou moi-même, nous avons besoin de VOUS.

Nikolaï fit craquer ses poignets et ses cervicales dans une délicate symphonie macabre. La cascade de sons découlant de ses craquements semblait se répercuter dans la pièce comme autant de notes d'une partition enchanteresses. Comme de la légilimancie musicale causée par son hyperlaxité. Il jouait avec ses doigts à en faire craquer la moindre articulation, à les retourner jusqu'au plus près possible du dos de sa main. Bref, tout autant de joyeusetés quelque peu dégueulasses, mais qui lui plaisaient au plus haut point, notemment parce que cela le démarquait de son frère, si carré, si froid, si rigoureux...Il préférait à cela son excentricité et ses déviances, sa stature filliforme et son regard fixe et hypnotique...Un sourire apparut sur ses levres. Nikolaï Karkaroff arrivait toujours à ses fins, et c'était la son principal atout en tant que professeur comme en tant que duelliste. S'il voulait enseigner aux élèves la magie, il leur enseignerait, et ils apprendraient. S'il voulait gagner un duel, il le gagnerait. Et s'il voulait avoir Nymphadora Tonks dans son équipe enseignante, il l'aurait.

- Oui, c'est urgent, nous ne nous recroiserons peut-être jamais. Ce projet est secret, mais...Je compte bien remettre Poudlard à pied d'oeuvre, et pour cela, j'ai besoin d'enseignants compétents et jouissant d'une certaine renommée. Ni l'une ni l'autre de ces conditions ne semble rester à remplir dans votre cas, alors je vous le demande : accepterez-vous de devenir professeur de métamorphose à Poudlard lors de sa réouverture? J'ai déja à mes côtés le début d'une petite équipe. Un professeur de potions, un professeur de botanique, un autre d'histoire de la magie, ainsi qu'un d'enchantement, et j'occupe personnellement les taches de professeur de vol comme de duel. Nous avons besoin de professeurs comme vous, Miss Tonks. Que ce soit Albus Dumbledore ou moi-même, nous avons besoin de VOUS.

Les gestuelles de l'homme lui faisait plutôt flipper, même ses yeux avaient un quelque chose d’inquiétant. Elle sentait qu'elle n'arriverait pas à soutenir son regard. Elle ne savait meme pas pourquoi il lui faisait si peur, ce n'était à la base qu'une simple discution...

- Monsieur Karkaroff, etes-vous bien certain de ce que vous avancez ? Me voulez-vous vraiment comme professeur ?


Poudlard, sur pieds.. C'était quelque chose d'impossible, sans Dumbledor. Et lui. Il l'avait bien préciser, il était à Dumstang, comment connait-il le fonctionnement de Poudlard ? Et que pensait Dumbledor de tout cela ?
Elle se leva, et secoua sa robe de sorcier où avait atterrit quelques morceaux de verre. Elle tourna autour de la table, en prenant bien soin où elle mettait ses pieds, et avança vers Nikolai. La question ne se posait pas, elle refuserait catégoriquement le poste de professeur. De un, parce qu'elle n'arrive même pas à jeter un lapifors, de deux, elle n'avait pas vraiment envie d’être avec des petits, et de trois, elle avait d'autre responsabilités... Son poste au ministère, son poste d'Auror ou meme celui de l'Ordre... Tout ça prenait du temps.

- Je suis désolée, mais je ne peux pas accepter. J'ai d'autres responsabilités, vous êtes sensé le savoir pourtant...

Elle le regarda sur un ton de reproche. Les gens étaient sensés savoir qui constituait le ministère. Elle arrangea ses cheveux roses. Elle ne lui en voulait pas trop finalement, elle non plus ne savais pas qui était qui au ministère... Avant. Il faut dire que son poste n'était pas de tout repos...

- Très bien. Je n'ai aucun argument à vous opposer si vous souhaitez rester auror au lieu de permettre aux autres de le devenir. Bon courage avec les mangemorts, et faites bien attention à vous...

Nikolaï avait sur ses lèvres un sourire mauvais, signe-même d'une fausse bonne humeur. Il salua Tonks d'un signe de sa canne à la poignée dorée et transplana. Juste derrière elle. D'un mouvement fluide, il récupéra sa baguette dans la poche de Nymphadora et transplana de nouveau, devant elle cette fois. A la même place exactement que précédemment. Il fit à nouveau craquer ses vertèbres en levant sa baguette à côté de son visage, comme on lève un index docte pour souligner un point important. Il fixait Nymphadora avec intensité, opposant aux yeux noirs un regard carrément dément. Ce genre de regard qui fait trembler l'âme la plus endurcie et hurler les plus impressionnantes armoires à glace. Sans aucun sortilège, il arrivait à reproduire l'effet exact que suscitait l'approche d'un détraqueur, pour peu que sa proie fascinée ne quitte pas son regard. Il brisa lui-même le contact visuel avec Nymphadora pour se concentrer sur un rat qui grimpait le long d'un mur, derrière elle, et qui suivit l'arc que formait le contrefort au sommet en ogive qui soutenait la voute de la petite salle.

-...Certaines personnes pourraient être dôtées de mauvaises intentions, et user et abuser de sortilèges a votre encontre...des sortilèges comme par exemple...avada kedavra!

Un éclair vert fusa de sa baguette, passant juste au dessus de l'épaule de Nymphadora Tonks, foudroyant sur place l'animal dont la fourrure aurait pu sentir le brûlé si l'humidité et la pourriture ambiante n'inhibait pas déja les fragrances d'alcool et de tabac de la salle proche. L'ancien professeur de duel de l'institut Durmstrang rangea son arme et se rendit une nouvelle fois dans la salle principale, remerciant au passage le patron de leur avoir prêté l'arrière-boutique. Il laissait Nymphadora digérer le sortilège d'avada kedavra qui avait manqué de l'abattre voilà à peine vingt secondes, et commanda a nouveau a boire et à manger. La magie, ça creuse, c'est comme ça. Il se retrouva face au patron qui lui servait une assiette contenant un morceau de viande rouge à peine cuit, comme demandé, et une véritable bière irlandaise.

- Autre chose?
- Non merci. Ca ira.

Nikolaï agita sa baguette avant de la ranger enfin dans son emplacement habituel : le harnais a son poignet. Une fois libéré du sortilège de l'imperium, le tenancier secoua la tête comme pour mieux se réveiller d'une nuit bien chargée. Nikolaï eut à nouveau ce sourire qui lui était propre et qui arrivait à faire passer son allure effrayante et démoniaque pour presque angélique. Il mit une petite tape sur l'épaule du patron, lui souriant tranquillement. Non, il n'avait pas DU TOUT lancé deux sortilèges impardonnables en moins d'une demi-heure!

-Un petit moment d'absence? Je crois qu'on vous appelle là bas, patron!

Nikolaï lui adressa un clin d'oeil amical tout en surveillant la sortie de la petite salle dans laquelle il avait eu une discussion avec Nymphadora. Avait-elle transplané? Etait-il laissé ainsi en plan? Non, il la retrouverait bien, ne serait-ce qu'en allant faire une petite visite au ministère...D'ailleurs, pourquoi pas aller y faire une visite tout de suite? Non, l'idée n'était pas bonne. Nymphadora n'était en réalité peut-être pas sortie. Tout n'était peut-être pas terminé. Et avec un peu de persuasion, du même genre qu'il avait employé avec le barman, peut-être arriverait-il à...Oh, et puis merde. Si elle sortait, ce serait déja ça, si elle ne sortait pas, eh bien tant pis!

Nikolai sortit de la salle où, deux secondes plus tôt, Tonks a failli tomber raide morte du sortilège impardonnable. Elle resta finalement seule dans la pièce, avec pour seule compagnie le rat mort.
Tonks avait envie de flanquer un procès au fesse de ce Nicolai, elle en avait mis pour moins que ça. Mais, après réflexion, elle décida de ne rien faire. Après tout, il n'y avait pas de mort, sinon ce vieux gros rats. Non, il ne fallait rien faire. Aussi, en repensant à la proposition de l'homme, avait bien fait de refuser : elle n'avait aucunement envie d'enseigner à de minis sorciers comment transformer un verre en un oiseau. Ça n'avait pas de sens, et en plus de ça, la métamorphose de servait à rien. Les paroles lui revenaient "...vous souhaitez rester auror au lieu de permettre aux autres de le devenir..."
En enseignant la métamorphose ? Pff, mort de rire...

Elle avait vraiment envie de retourner dans le bar, d'ouvrir la porte et... de tomber nez à nez avec cette homme qui lui flanquait la trousse ? Non, la seule solution imaginable, c'était de transplaner... En espérant bien arriver chez elle. Cette nuit, elle ferait des cauchemars, c'est sur ! Mais en attendant, il fallait qu'elle en sache plus, et pour cela, elle allait envoyer un hiboux à Dumbledore. Cette homme là, Nikolai Karkaroff, est vraiment louche. Il fallait garder un œil sur lui...

HRP:

il l'est